Analyses d'un genre

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Généralités 

• BEAUJOUR (Michel), Miroir d’encre, Paris, Seuil, 1980, 379 p.

• BERTEAUX (Daniel), Les récits de vie, Paris, Nathan, 1997.

• CRAIG (George) et McGOWAN (Margaret), dir., Moy qui me voy. The writer and the self from Montaigne to Leiris, Oxford, Clarendon Press, 1989, 228 p. Recueil d’une dizaine d’articles abordant différents auteurs du XVI^e au XX^e siècle comme Montaigne, Pascal, Rousseau, Hugo, Flaubert, Rilke, Proust, Sartre, Camus, Leiris.

• DAVIS (N.Z), Pour sauver sa vie : les récits de pardon au XVI^e siècle, Paris, Seuil, 1988.

• DEKKER (R.), « Les égodocuments aux Pays-Bas du XVI^e au XVIII^e siècle », in Bulletin du Bibliophile, 1995, p. 317-332.

• DELORY-MOMBERGER (Christine), Les histoires de vie. De l’invention de soi au projet de formation, Paris, Anthropos, 2000.

• DEMORIS (R.), Le roman à la première personne, Paris, Colin, 1975, en particulier le chapitre sur « Les Mémoires, l’histoire, la nouvelle ».

• DUBIEF (P.-J.), Les écritures de l’intime de 1800 à 1914. Autobiographies, Mémoires, journaux intimes et correspondances, Rosny, Bréal, 2001. Un manuel de littérature de 1^er cycle.

• FABRE (Daniel) (sous la direction de), Ecritures ordinaires, Paris, POL, 1993.

• FABRE (Daniel) (sous la direction de), Par écrit. Ethnologie des écritures quotidiennes, Paris, Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 1977.

• FOISIL (Madeleine) « L’écriture du for privé », Histoire de la vie privée, Ariès Ph. & Duby G. dir., Tome 3, 1999, Points Seuil, p. 319-357.

• FOISIL (Madeleine), « En son for privé », in Histoire des pères et de la paternité, Delumeau J. & Roche D. dir., Larousse, 1990, [2000], p. 193-218.

• FOUCAULT (Michel), « L’écriture de soi », in Corps écrit, 1983, n° 5. Numéro consacré à l’autoportrait.

• GAULEJAC (Vincent de), L’histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Paris, Desclée de Brouwer.

• GUSDORF (George.), Les écritures du moi, Paris, Odile Jacob, 1990.

• LEJEUNE (Philippe), « Je ne suis pas une source. Entretien avec Philippe Lejeune », Sociétés et Représentations, n°13, avril 2002, p. 87-99.

• PORTER (Roy) (édité par), Rewriting the self. Histories from the Renaissance to the Present, Londres et New York, Routledge, 1997.

• VIER (Jacques), « Mémoires, journaux et correspondance », in Histoire de la littérature française (XVIII^e), t. II, Armand Colin, Paris, 1970.

-        sur les mémoires et les autobiographies

• AMELANG (J.-S.), The Flight of Icarus. Artisan Autobiography in Early Modern Europe, Stanford University Press, 1998.

• BENREKASSA (Georges), « Images de soi, autobiographie et autoportrait au XIX^e siècle », in Romantisme, n° 56, 1987, 2^e trimestre.

• BRIOT (Frédéric), Usage du monde, usage de soi : enquête sur les mémorialistes d’Ancien régime, Seuil, 1994.

• BRUSS (Elisabeth W.), « L’autobiographie considérée comme acte littéraire », in Poétique, n° 17, 1974.

• BURGUIERE (André), « La mémoire familiale du bourgeois gentilhomme :  généalogies domestiques en France aux XVI^e et XVII^e siècles, in Annales ESC, 46-4, 1991, p. 771-788.

• CHABORNNEAU (Frédéric), « Les Mémoires français du XVII^e siècle : Prolégomènes à l’établissement d’un corpus » XVIIe Siècle, n° 191, p. 349-357.

• COIRAULT (Yves), « Autobiographie et Mémoires aux XVII^e et XVIII^e siècles », « Existence et naissance de l’autobiographie », in RHLF, n°6, nov.-déc. 1975, Armand Colin, Paris, 1975, p. 937-956.

• COIRAULT (Yves), « Mémoires et vérité » & « Le double du mémorialiste », in Corps écrits, n°11, 1984, P.U.F., Paris.

• DELANY (Paul), British Autobiography in the Seventeenth Century, Londres, Routledge and Kegan Paul, 1969

• DORNIER (Carole) dir., « Se raconter, témoigner » Revue Elseneur, n°17, septembre 2001, 249 pages.

• FUMAROLI (Marc), « Les Mémoires du XVIIe siècle au carrefour des genres en prose », XVIIe Siècle, n°s 94-95, 1971, p. 7-37.

• GIRAULT DE COURSAC (Paul & Pierrette), Histoire, historiens & mémorialistes, du règne de Louis XVI et de la Révolution, Paris, F.X. de Guibert, 1998, 270 p. Approche méthodologique et critique d’un genre littéraire utilisé en tant que sources par l’historien. Les auteurs étudient une dizaine « de mémorialistes parmi les plus souvent cités, et quatre historiens réputés, en mettant en évidence les erreurs, les oublis, les confusions, et même les mensonges qu’ils y rencontrent ». Ils présentent également un recueil de fausses lettres. Mémorialistes cités : Bertrand de Molleville, François Hue, Madame Campan, Louis-Philippe de Ségur, Madame de Tourzel, Dumouriez, Malouet, Madame de Boigne, Le marquis de Ferrières et le comte d’Allonville.

• GRAHAM (E.), HINDS (H.), HOBBY (E.) et WILCOX (H.), (édité par), Her Own Life. Autobiographical Writings by Seventeeth-Century Englishwomen, Londres et New York, Routledge, 1989.

• HIPP (Marie-Thérèze), Mythes et réalités. Enquête sur le roman et les mémoires (1660-1700), Klincksieck, Paris, 1976.

• KUPERTY (Nadine), « La pratique de l’écriture personnelle au XVI^e siècle en France, Montaigne : un cas particulier », in Le lecteur, l’auteur et l’écrivain, Montaigne 1592-1592-1992. Actes du colloque international de Haïfa, avril-mai 1992, édités par I. Zinguer, Paris, Champion, 1993, p. 225-236.

• KUPERTY (Nadine), « Les Mémoires de Commynes, un discours de la culpabilité ? », in La culpabilité dans la littérature française, Travaux de Littérature, VIII, Paris, Klincksieck, 1995.

• KUPERTY-TSUR (Nadine) dir., Ecriture de soi et argumentation : rhétorique et modèles de l’autoreprésentation, Actes du colloque de l’Université de tel-Aviv, 3-5 mai 1998, (organisé par) Université de Caen-Basse-Normandie, Centre de recherche Textes-histoire-langages & Université de Tel-Aviv, Presses universitaires de Caen, 2000.

• KUPERTY-TSUR (Nadine), Se dire à la Renaissance : les mémoires au XVI^e siècle, Paris, J. Vrin, 1997, 223 p. L’auteur aborde la question du genre autobiographique qui émerge à la Renaissance restant encore difficile à définir à cette époque « tributaire d’une notion de la personne en pleine mutation ». Les notices biographiques des mémorialistes mentionnés, les références des ouvrages étudiés ainsi qu’une bibliographie générale sur les écrits du for privé font de cette étude un ouvrage de référence pour connaître les mémorialistes de ce siècle.

• KUPERTY-TSUR (Nadine), Se dire à la Renaissance. Les Mémoires au XVIe siècle, Paris, J. Vrin, 1997, 223 pages.

• LECARNE (Jacques) et LECARNE-TABONE (Eliane), L’autobiographie, Paris, Armand Colin, 1997.

• LEJEUNE (Philippe), « Crime et testament, les autobiographies de criminels au XIX^e siècle », in Cahiers de sémiotique textuelle, n^os 8-9, Université de Paris X, 1986, p. 73-98.

• LEJEUNE (Philippe), « Répertoire des autobiographies écrites en France au XIX^e siècle. Section 1. Vies commerciales, industrielles et financières », in Revue de l’Institut de sociologie, 1982, n^os 1-2, p. 226-234.

• LEJEUNE (Philippe), « Répertoire des autobiographies écrites en France au XIX^e siècle. Section 2. Vies d’instituteurs », in Histoire de l’éducation, n^o 25, janvier 1985, p. 83-104.

• LEJEUNE (Philippe), « Répertoire des autobiographies écrites en France au XIX^e siècle. Section 4. Vies d’homosexuels », in Romantisme, n^o 56, 1987, p. 79-100.

• LEJEUNE (Philippe), Je est un autre : l’autobiographie, de la littérature aux médias, Seuil, 1980.

• LEJEUNE (Philippe), L’autobiographie en France, Paris, 1971.

• LEJEUNE (Philippe), Le pacte autobiographique, Seuil, 1975.

• LEJEUNE (Philippe), Recherches sur le genre autobiographique du XVIII^e siècle à nos jours, 1980. (Thèse de Lettres, Paris 3, 1980).

• LESNE (Emmanuelle.), La poétique des mémoires (1650-1685), Paris, H. Champion, 1996, 477 p. « Ce livre remonte aux sources du genre en décrivant les grands textes qui consacrèrent l’âge d’or des Mémoires au XVII^e siècle ». L’auteur s’arrête sur les motivations des mémorialistes à prendre la plume au soir de leur vie. L’ouvrage contient une bibliographie très intéressante sur les mémoires et des articles sur les écrits du for privé, ainsi que des reproductions de quelques pages de manuscrits autographes conservés à la B.N.

• MASCUCH (M.), « Social mobility and middling self-identity : the ethos of British autobiographers, 1600-1750 », Social History, volume 20, n°1, janvier 1995, p. 45-61

• MASCUCH (M.), Origins of the Individualist Self : Autobiography and Self-Identity in England, 1591-1791, Stanford University Press, 1997.

• MAY (George), L’Autobiographie, Paris, P.U.F., 1979, (2^e édition), 1984.

• NORA (Pierre), « Les Mémoires d’Etat de Commynes à de Gaulle », in Les lieux de mémoire, La Nation 2, p. 355-400.

• NUSSBAUM (F. A.), The Autobiographical Subject. Gender and Ideology in Eighteenth-Century England, The John Hopkins University Press, 1989.

• PAULY (Rebecca M.), Le berceau et la bibliothèque, le paradoxe de l’écriture autobiographique, Saratoga, ANMA Libri, collection Stanford french and italian studies 62, 118 p. De Stendhal à Robbe-Grillet, en passant par Nerval et Proust, cette étude littéraire présente une dizaine d’auteurs du XIX^e et du XX^e siècle en analysant la part autobiographique de leur œuvre.

• POUTRIN (Isabelle), Le voile et la plume. Autobiographie et sainteté féminine dans l’Espagne moderne, Madrid, 1995.

• PRICE-ZIMMERMAN (T.C.), « Confession & Autobiography in the Early Renaissance », in Renaissance Studies in honour of H. Psaron, ed. A. Molho & J.A. Tedeshi, Florence, 1971, p. 119-140.

• RANCE (Karine), « Mémoires de nobles français émigrés en Allemagne pendant la Révolution française : la vision rétrospective d’une expérience », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1999, 46-2, avril-juin 1999, p. 245-262.

• ROSSI (Henri), Mémoires aristocratiques féminins : 1789-1848, Paris, H. Champion, 1998, 545 p. Analyse esthétique et thématique des écrits féminins et notamment des œuvres de femmes mémorialistes telle que la comtesse de Boigne où les thèmes du changement de statut social et de la situation matrimoniale de la femme aristocrate après la Révolution sont abordés. La bibliographie et l’indexation patronymique (avec notice biographique) proposées sont des instruments de recherche utiles. 

• STAROBINSKI (J.), « Le style de l’autobiographie », in Poétique, n° 3, 1970, p. 257-265.

• VERCIANI (Laura), Le Moi et ses diables, autobiographie spirituelle et récit de possession au XVII^e siècle, traduit de l’italien par Arlette Estève, Paris, H. Champion, 2001, 207 p. Analyse thématique de la pratique de l’autobiographie spirituelle très répandue dans la production littéraire du XVII^e siècle, « marchant sur les traces des précédentes expériences espagnoles de Thérèse d’Avila et de Jean de la Croix, des contemplatifs, surtout des femmes, racontèrent les évènements de leur propre vie intérieure ». L’auteur analyse les textes de Jeanne Fery, religieuse professe du couvent des sœurs noires de la ville de Mons, de Magdelaine Bavent, religieuse au monastère de Saint-Louis de Louviers, de Jeanne des Anges et du mystique Jean-Joseph Surin. La bibliographie de l’ouvrage présente des articles sur le genre de l’autobiographie spirituelle. 

-       sur les diaires et les livres de raison

• BONNET (Marie-Rose), Livres de raison et de comptes en Provence, fin du XIV^e- début du XVI^e siècle, Aix, Publications de l’Université de Provence, 1995.

• CASSAN (Michel), « Qu’est-ce qu’un livre de raison ? », La Faute à Rousseau, revue de l’A.P.A., février 2005, n° 38, p. 32-33.  

• CAZALÉ-BÉRARD (Claude), « Mémoire de soi et des autres dans les livres de famille italiens », avec C. Klapisch-Zuber, Annales, automne 2004.

• CAZALÉ-BÉRARD (Claude), Gli Zibaldoni di Boccaccio. Memoria, scrittura e riscrittura, Atti del Seminario Internazionale (Firenze-Certaldo, 26-28 aprile 1996), M. Picone et C. Cazalé Bérard (éd.), Florence, Cesati Editore, 1998.

• CAZALÉ-BÉRARD (Claude), KLAPISCH-ZUBER (Christine), « Mémoires de soi et des autres dans les livres de famille italiens », Annales HSS, n°4, juillet-août 2004, p. 805-826

• GOUTAL-ARNAL (Valérie), « Mes loisirs, ou journal d’événémens tels qu’ils parviennent à ma connaissance. Chronique (1753-1789) du libraire Siméon-Prosper Hardy », Revue d’Histoire moderne et contemporaine.

• LACHIVER (Marcel), Le livre de raison de trois générations de vignerons de Chanteloup au XVIII^e siècle, 1983. 

• LE MAO (Caroline) « Une source essentielle pour l’histoire de la vie privée : la chronique du  conseiller au Parlement de Bordeaux Labat de Savignac (1708-1720) », in  Histoire, Economie et société, juillet-Septembre 1999, p. 489-509.

• MACFARLANE (Alan), The Family Life of Ralph Josselin, a seventeenth-century clergyman. An essay in historical anthropology, Cambridge University Press, 1970.

• MORDENTI (Raul), « Les livres de famille en Italie », Annales HSS, n°4, juillet-août 2004, p. 785-804.

• MORDENTI (Raul), I libri di famiglia in Italia, II, Geografia et storia, Rome, Edizioni di Storia et Letteratura, 2001.

• MOUYSSET (Sylvie) et THOMAS (Jacques), « Livres de raison, livres de réseaux ? Parenté spirituelle et hiérarchie urbaine : Toulouse et Rodez aux XVI^e et XVII^e siècle » in Pouvoirs de la famille, familles de pouvoir, colloque des 5-7 oct. 2000, Toulouse-Le Mirail, publication en cours.

• MOUYSSET (Sylvie), « De père en fils : livre de raison et transmission de la mémoire familiale (France du Sud, XV^e-XVIII^e siècle) in Religion et politique dans les sociétés du Midi, Paris, 2003.

• MOUYSSET (Sylvie), « Livres de raison et construction des réseaux sociaux : l’exemple du Sud-Ouest de la France à l’époque moderne » in Religion et politique dans les sociétés du Midi, Paris, 2003.  

• SPUFFORD (Margaret), “ First steps in literacy. The reading and writing experiences of the humblest seventeenth-century spiritual autobiographers”, Social History, vol. 4, n°3, octobre 1979, p. 407-435.

• TRICARD (Jean) et BIGET (Jean-Louis), « Livres de raison et démographie familiale en Limousin au XV^e siècle, in Annales de démographie historique, 1981, p. 321-363.

• TRICARD (Jean),  « Bourgeois casaniers et noble voyageur au miroir de leur livre de raison », in Cahiers de Recherches médiévales, n°3, 1997, p. 43-50.

• TRICARD (Jean), « La mémoire des morts dans les livres de raison limousins du XV^e siècle et ses limites », in Autour des morts, mémoire et identité, Rouen, Publications de l’Université 2000, p. 338-343.

• TRICARD (Jean), « Les livres de raison français au miroir des livres de famille italiens : pour relancer une enquête », in Revue historique, CCCVII/4, p. 993-1011.  

• TRICARD (Jean), « Livres de raison et présence de la bourgeoisie dans les campagnes limousines (XIV^e-XV^e siècle) », in Campagnes médiévales, l’homme et son espace, études offertes à Robert Fossier, Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, p. 711-722.

• TRICARD (Jean), « Maladies et médecine en Limousin, à la fin du Moyen Age », in Milieux naturels espaces sociaux, études offertes à Robert Delort, Paris, Publications de la Sorbonne, 1997, p. 741-749.

• TRICARD (Jean), « Mariages, « commérages », parrainage : la sociabilité dans les livres de raison limousins au XV^e siècle », in Croyances, pouvoirs et société, Treignac, Les Monédières, 1988, p. 129-142.

• TRICARD (Jean), « Qu’est-ce qu’un livre de raison limousin au XV^e siècle ? » in Journal des Savants, juillet-décembre 1988, p. 261-275.

• TRICARD (Jean), « Vie religieuse et attentes familiales particulières dans les livres de raison limousins de la fin du Moyen Age », in Etudes offertes à Hervé Martin, Publications de l’Université de Rennes, publication en cours.

-        sur les journaux de campagne ou de voyage 

• « Aspects de la littérature française de voyage au XVIII^e siècle », in Cahiers du sud, n° 389, 1966.

• TRICARD (Jean), « Voyages de la jeunesse et voyages de la maturité : le « journal » de Pierre de Sainte-Feyre (1498-1533) », in Voyages et voyageurs au Moyen Age, XXXVI^e Congrès de la SHMESP, Paris, Publications de la Sorbonne, 1996, p. 93-102.